Une alimentation déséquilibrée, riche en gras, en sucre et en sel, ainsi qu’un apport énergétique qui dépasse les besoins de l’individu, sont parmi les principaux facteurs de risque modifiables pour prévenir l’apparition du surplus de poids et de maladies chroniques telles que le diabète, certaines formes de cancer, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension (1).
Bien que certaines habitudes alimentaires des Québécois se rapprochent maintenant davantage des recommandations nutritionnelles, plusieurs autres s’en éloignent encore. En effet, le profil général de l’alimentation de la population québécoise reste à améliorer.
Des changements culturels importants dans les dernières décennies ont amené les Québécois à développer un nouveau rapport à l’alimentation en influençant leurs décisions à son égard, que ce soit pour le choix des aliments, la préparation des mets, les heures et les lieux de prise des repas, etc. Ces changements ont également eu des impacts sur l’offre alimentaire et ont contribué à façonner de nouvelles normes sociales reliées à l’alimentation.
On peut observer depuis quelques années que les consommateurs semblent avoir de plus grandes attentes à l’égard de la nourriture qui leur est proposée. Selon certains experts, on pourrait même affirmer que la recherche d’une alimentation saine est une norme sociale en voie de développement au Québec.
Plusieurs actions sont mises en œuvre au Québec pour contribuer à améliorer les habitudes alimentaires de la population.
Parmi les leviers disponibles, soulignons les suivants :
Soulignons également le déploiement, de plusieurs politiques alimentaires qui contribuent à mettre en place des milieux de vie plus favorables à la saine alimentation :
Les travaux de la TQSA se basent sur la Vision de la saine alimentation élaborée en 2010 par plusieurs ministères, qui reconnaît que la saine alimentation comporte plusieurs dimensions
La définition suivante de la saine alimentation est donc mise de l’avant :
« Une alimentation saine est constituée d’aliments diversifiés et donne priorité aux aliments de valeur nutritive élevée sur le plan de la fréquence et de la quantité. En plus de leur valeur nutritive, les aliments véhiculent une valeur gastronomique, culturelle ou affective. La saine alimentation se traduit par le concept d’aliments quotidiens, d’occasion et d’exception de même que par des portions adaptées aux besoins des personnes. Les divers milieux doivent présenter une offre alimentaire en concordance avec leur mission, où la proportion d’aliments quotidiens, d’occasion et d’exception pourra varier. »
Beaucoup de chemin reste à faire afin de faire du Québec un endroit où la population est en meilleure santé et où bien manger est facile, intégré dans la culture et valorisé. La concertation et l’engagement des acteurs dont l’intervention contribue à la promotion, à l’adoption et au maintien d’une saine alimentation par la population québécoise sont des conditions nécessaires à la création d’environnements favorables à la saine alimentation.
Le mandat de la TQSA est de :