Coup d’œil sur l’alimentation des Québécois

Une alimentation déséquilibrée, riche en gras, en sucre et en sel, ainsi qu’un apport énergétique qui dépasse les besoins de l’individu, sont parmi les principaux facteurs de risque modifiables pour prévenir l’apparition du surplus de poids et de maladies chroniques telles que le diabète, certaines formes de cancer, les maladies cardiovasculaires et l’hypertension (1).

Bien que certaines habitudes alimentaires des Québécois se rapprochent maintenant davantage des recommandations nutritionnelles, plusieurs autres s’en éloignent encore. En effet, le profil général de l’alimentation de la population québécoise reste à améliorer.

Des changements culturels importants dans les dernières décennies ont amené les Québécois à développer un nouveau rapport à l’alimentation en influençant leurs décisions à son égard, que ce soit pour le choix des aliments, la préparation des mets, les heures et les lieux de prise des repas, etc. Ces changements ont également eu des impacts sur l’offre alimentaire et ont contribué à façonner de nouvelles normes sociales reliées à l’alimentation.

On peut observer depuis quelques années que les consommateurs semblent avoir de plus grandes attentes à l’égard de la nourriture qui leur est proposée. Selon certains experts, on pourrait même affirmer que la recherche d’une alimentation saine est une norme sociale en voie de développement au Québec.


Les leviers

Plusieurs actions sont mises en œuvre au Québec pour contribuer à améliorer les habitudes alimentaires de la population.

Parmi les leviers disponibles, soulignons les suivants :

  • Politique gouvernementale de prévention en santé et son Plan d’action interministériel 2022-2025;
  • Politique bioalimentaire 2018-2025 – Alimenter notre monde;
  • Plan d'action gouvernemental pour l'inclusion économique et la participation sociale 2017-2023.

Soulignons également le déploiement, de plusieurs politiques alimentaires qui contribuent à mettre en place des milieux de vie plus favorables à la saine alimentation :

  • Pour un virage santé à l'école – Politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif;
  • Gazelle et Potiron – Cadre de référence pour créer des environnements favorables à la saine alimentation, au jeu actif et au développement moteur en services de garde éducatifs à l’enfance;
  • Cadre de référence à l'intention des établissements du réseau de la santé et des services sociaux pour l'élaboration de politiques alimentaires adaptées – Miser sur une saine alimentation : une question de qualité.

Vision de la saine alimentation

Les travaux de la TQSA se basent sur la Vision de la saine alimentation élaborée en 2010 par plusieurs ministères, qui reconnaît que la saine alimentation comporte plusieurs dimensions

  • Socioculturelle;
  • Biologique;
  • Économique;
  • Sécurité alimentaire et au développement durable.

La définition suivante de la saine alimentation est donc mise de l’avant :

« Une alimentation saine est constituée d’aliments diversifiés et donne priorité aux aliments de valeur nutritive élevée sur le plan de la fréquence et de la quantité. En plus de leur valeur nutritive, les aliments véhiculent une valeur gastronomique, culturelle ou affective. La saine alimentation se traduit par le concept d’aliments quotidiens, d’occasion et d’exception de même que par des portions adaptées aux besoins des personnes. Les divers milieux doivent présenter une offre alimentaire en concordance avec leur mission, où la proportion d’aliments quotidiens, d’occasion et d’exception pourra varier. »


Mandat

Beaucoup de chemin reste à faire afin de faire du Québec un endroit où la population est en meilleure santé et où bien manger est facile, intégré dans la culture et valorisé. La concertation et l’engagement des acteurs dont l’intervention contribue à la promotion, à l’adoption et au maintien d’une saine alimentation par la population québécoise sont des conditions nécessaires à la création d’environnements favorables à la saine alimentation.

Le mandat de la TQSA est de :

  • Faciliter la concertation des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux qui en sont membres;
  • Renforcer la cohésion entre les membres;
  • Évaluer la situation en matière de saine alimentation au Québec et les enjeux en découlant;
  • Proposer des mesures structurantes;
  • Planifier et mettre en oeuvre des projets conjoints prometteurs en matière de saine alimentation.
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